La conservation-restauration d’un patrimoine culturel est indispensable pour qu’il perdure à travers les générations. Néanmoins, l’assistance de spécialistes du domaine est toujours un atout majeur pour venir à bout de cette opération assez délicate.
Découvrez ici les préliminaires à connaître pour rendre durables des œuvres d’art, même les plus anciennes. Comment réussir une conservation et restauration d’œuvres d’art ?
L’intérêt de la conservation et de la restauration des œuvres d’art
Chaque œuvre d’art véhicule les pensées et les sentiments d’un artiste. Une fois endommagée, elle perd une partie de son histoire. Il est ainsi important de bien conserver ses œuvres pour les rendre aussi pérennes que possible.
L’idée est de sauvegarder le travail de l’auteur pour des siècles et d’avoir le moins besoin de la restauration possible. La conservation domestique n’étant pas infaillible, il faut recourir aux conseils d’une structure externe.
Un atelier conservation a en effet des spécialistes de la restauration à même de bien apprécier l’état d’une œuvre. En outre, la restauration apparaît comme une solution radicale bien qu’elle permette de rendre l’objet irréprochable avec de l’éclat et sa résistance initiale.
Les conditions pour bien conserver des œuvres d’art
La conservation consiste à maintenir l’œuvre dans les meilleures conditions possibles. L’environnement d’accueil doit limiter au mieux les variations climatiques. Elles sont responsables des papiers qui se gondolent et des couches picturales qui se retirent de leur support.
La température idéale est de 20 °. En outre, l’humidité dans la pièce doit être de 55 % pour le bois et un peu moins pour les œuvres graphiques. On distingue toutefois d’autres menaces comme :
- La lumière ;
- Les risques de sinistre ;
- La présence de bactéries ;
- Les moisissures ;
- Les insectes.
Observez donc des contrôles sanitaires réguliers dans le bâtiment. Le personnel doit ainsi être instruit pour réduire les déplacements de l’œuvre. Il faut également interdire l’introduction de repas et de cigarettes dans les salles d’exposition et les réserves.
De même, équipez l’objet d’une protection adéquate avant les montages d’exposition.
Les étapes de restauration d’une œuvre d’art
La restauration d’une œuvre d’art requiert des interventions précises et minutieuses. Elle est utile pour corriger les défauts et observer les bons gestes de nettoyage.
Retirer les dépôts de poussières
Cette étape précède toutes les autres interventions. À l’aide d’une brosse en poils de chèvre ou d’un pinceau en soie de porc, dépoussiérez le châssis et le dos des œuvres peintes. Vous pouvez aussi utiliser un plumeau. Toutefois, renseignez-vous suffisamment sur les outils employés au moment de la fabrication.
Assurer un nettoyage efficace
Le nettoyage concerne d’abord le dégraissage. Il s’agit d’éliminer les éventuelles crasses qui entachent le vernis. On utilise pour ce faire du citrate d’ammonium dilué ou de l’eau pure.
En réalisant quelques tests au préalable, vous pouvez même adapter la technique aux œuvres non vernies. Avec du coton imbibé de solvant, enlevez les couches jaunies pour alléger le vernis.
Mastiquer
Remplacez la matière absente par un enduit de lissage sans déborder. Il faut ensuite travailler la partie comblée avec une spatule plate.
Le coton-tige vous servira à ôter simultanément les excédents. Après 10 min de séchage, utilisez un bouchon de liège humide pour poncer la surface. La finition de votre mastic sera plus parfaite en ajoutant de la teinte pour approcher la couleur initiale.
Améliorer la couche picturale
Les dernières retouches sont très importantes dans l’opération. L’élément souvent sollicité à cette étape est l’aquarelle ou les peintures adaptées à la restauration. Il y a deux couches picturales à apporter. La première doit être assez couvrante et mélangée à un modeling past.
Pensez à appliquer du vernis spécial retouches. La seconde couche est plus transparente que la 1re.